Après les émeutes ayant entraîné le décès de Mohamed, une vingtaine de membres de l’unité du RAID à Marseille sont appelés à comparaître devant l’IGPN

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Suite au décès de Mohamed lors des émeutes survenues à Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet dernier, une vingtaine de membres du RAID sont convoqués à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) ce mardi, dans le cadre de l’enquête.

L’homme de 27 ans avait été retrouvé en arrêt cardiaque près de son scooter dans le centre-ville de Marseille. L’autopsie avait révélé une blessure compatible avec un projectile de type flashball.

Les émeutes étaient survenues en lien avec la mort de Nahel, tué par un tir de policier à Nanterre. Mohamed avait été découvert sans vie près de son scooter, en arrêt cardiaque. Le parquet de Marseille avait déclaré que son décès était dû à un arrêt cardiaque causé par un “choc violent au niveau du thorax”.

L’autopsie avait confirmé la présence d’un impact au niveau de la poitrine, causé par un objet sphérique, semblant être un projectile de type flashball.

Nos confrères de BFMTV avait obtenu des vidéos tournées par le téléphone de Mohamed, montrant des policiers en train de maîtriser un individu au sol, sur un trottoir de la rue Saint-Ferréol, où des pillages avaient eu lieu.

Le RAID était déployé à Marseille cette nuit-là, d’où la convocation des agents à l’IGPN ce mardi.

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