Conclave : le successeur du pape François sera élu à partir du 7 mai

Le Vatican a annoncé ce lundi 28 avril que le conclave destiné à élire le successeur du pape François débutera le mercredi 7 mai. Ce processus solennel intervient un peu plus de deux semaines après le décès du souverain pontife, mort à l’âge de 88 ans le jour de Pâques, et enterré samedi.

Un rituel codifié et secret

Après une messe solennelle célébrée dans la basilique Saint-Pierre, les 135 cardinaux électeurs – tous âgés de moins de 80 ans – se réuniront à huis clos dans la chapelle Sixtine. Coupés du monde extérieur, sans accès au téléphone, aux médias ni aux journaux, ils logeront dans la résidence Sainte-Marthe, au sein du Vatican. Tous les participants, y compris les personnels administratifs et de service, devront prêter serment de confidentialité sous peine d’excommunication.

Le vote suivra un cérémonial ancestral : deux scrutins auront lieu chaque jour, un le matin et un l’après-midi, avec au maximum quatre votes quotidiens (sauf le premier jour). Une fumée noire s’élèvera après chaque session sans résultat ; une fumée blanche annoncera, elle, l’élection du nouveau pape.

Deux tiers des voix nécessaires

Pour être élu, un cardinal doit recueillir au moins deux tiers des voix. Si aucun accord n’est trouvé après trois jours consécutifs de vote, une journée de prière sera observée avant la reprise des délibérations.

Sur les 135 électeurs, cinq sont français : Christophe Pierre, Dominique Mamberti, Philippe Barbarin, Jean-Marc Aveline et François-Xavier Bustillo. À noter que Jean-Paul Vesco, archevêque d’Alger, bien que né à Lyon et détenteur de la double nationalité franco-algérienne, ne figure pas officiellement parmi les cardinaux français.

Le nom du nouveau souverain pontife sera proclamé “urbi et orbi” depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, devant des fidèles du monde entier impatients d’apercevoir la fumée blanche, symbole de renouveau pour l’Église catholique et ses 1,4 milliard de fidèles.