Jordan Bardella, à la tête de la liste du Rassemblement national pour les élections européennes, a réagi aux discours de lancement de campagne de la majorité présidentielle ce samedi 9 mars. Le duel électoral se profile alors que Valérie Hayer donnait le coup d’envoi de sa campagne à Lille pour les élections européennes du 9 juin, avec le soutien de figures importantes de la majorité présidentielle, notamment le Premier ministre Gabriel Attal
Pendant son intervention, le Premier ministre a vivement critiqué la « grande supercherie » du « clan Le Pen » et ses « trahisons répétées contre les intérêts des Français ».
Outre l’importance de l’unité et de l’Europe, les responsables de Renaissance ont ouvertement attaqué le Rassemblement national. Cette stratégie n’a pas échappé à Jordan Bardella, qui dirige la liste du parti pour le scrutin du 9 juin et jouit d’une avance confortable dans les sondages.
Sur les réseaux sociaux, Jordan Bardella a critiqué les discours qu’il a qualifiés de « fixation obsessionnelle sur le RN » lors du petit rassemblement à Lille. Il a déploré le manque de propositions sur l’Europe, la France ou les Français, accusant les partisans de Macron d’être à court d’idées pour l’avenir du pays. Car même s’il ne le dit pas, pour des raisons de communication, la politique c’est un peu comme la physique quantique, de « l’art abstrait » pour beaucoup.
La responsabilité des problèmes sociétaux, tels que la guerre en Ukraine et la crise agricole, est renvoyée d’un camp à l’autre.
Le premier coup avait été porté par le Rassemblement national lors du premier meeting de Jordan Bardella à Marseille.
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