Une vaste opération de sauvetage est actuellement en cours au large des côtes allemandes en ce mardi 24 octobre. Elle vise à retrouver des marins portés disparus à la suite d’une collision entre deux navires de fret, l’un d’entre eux ayant sombré. L’incident s’est produit dans la mer du Nord aux environs de 5 heures du matin, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de l’île allemande de Helgoland. Les secours maritimes de Cuxhaven, une ville portuaire du nord-ouest de l’Allemagne, ont indiqué qu’une personne a été repêchée de l’eau et est actuellement sous soins médicaux, tandis que plusieurs autres marins restent portés disparus.

Selon les autorités maritimes, il est présumé que le navire de plus petite taille, le Verity, mesurant 91 mètres de long sur 14 mètres de large, a coulé. Ce navire, arborant le pavillon britannique, effectuait un trajet depuis Brême, en Allemagne, en direction d’Immingham, au Royaume-Uni. Le second cargo, le Polesie, quant à lui, mesurant 190 mètres de long sur 29 mètres de large, battait pavillon des Bahamas et était en route depuis le port allemand de Hambourg en direction de La Corogne, en Espagne. La nature de leur cargaison n’a pas encore été révélée, et les causes de la collision demeurent à élucider.

Des moyens conséquents sont en cours où déjà sur place

Des opérations de recherche et de sauvetage sont actuellement menées avec le déploiement de navires de secours, ainsi qu’un hélicoptère de l’armée, sur la zone. Du personnel médical a été acheminé sur les lieux. Le Polesie, transportant 22 personnes à bord, est signalé comme étant toujours à flot. Il est répertorié parmi la flotte de bateaux de l’armateur polonais Polsteam, selon les informations disponibles sur le site internet de l’entreprise.

Le navire de croisière Iona, appartenant à la société britannique P&O Cruises, est également présent dans la zone maritime et participe activement aux opérations de recherche et de secours. Les secours précisent que des soins médicaux peuvent être prodigués à bord du Iona si nécessaire. L’accident s’est produit dans une zone maritime soumise à des vents atteignant une vitesse de 6 sur l’échelle de Beaufort, avec des vagues atteignant trois mètres de hauteur.