Affaire Notre-Dame de Bétharram : trois hommes en garde à vue pour violences et agressions sexuelles
Trois hommes, nés en 1931, 1955 et 1965, ont été placés en garde à vue pour “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées”, a annoncé le parquet de Pau ce mercredi 19 février. Les faits présumés se seraient déroulés entre 1957 et 2004 au sein de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, situé à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).
Dans un communiqué, le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry, précise que ces interpellations avaient été programmées dès le 31 janvier 2025, date à laquelle le dossier d’enquête a été transmis au parquet pour analyse juridique par les militaires de la section de recherches.
“Une énorme libération” pour les victimes
Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Notre-Dame de Bétharram, a salué “l’aboutissement de 15 mois de travail et de décennies d’attente”. Il décrit ces interpellations comme “une énorme libération”. Selon lui, la prochaine étape sera la désignation d’un juge d’instruction, tandis que le collectif a déjà reçu 134 plaintes, un chiffre en constante augmentation.
Ces mesures interviennent quelques jours après une rencontre entre François Bayrou et les représentants des victimes à la mairie de Pau. Le Premier ministre, également maire de la ville, a occupé par le passé plusieurs fonctions politiques, notamment ministre de l’Éducation nationale (1993-1997) et président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques (1992-2001), périodes durant lesquelles il aurait pu être informé des violences commises à Bétharram.
François Bayrou se défend
Interrogé sur cette affaire, François Bayrou a reconnu, le samedi 15 février, avoir eu connaissance de violences physiques, mais affirme ne jamais avoir été informé d’agressions sexuelles. Cette déclaration contraste avec celle qu’il avait faite quelques jours plus tôt à l’Assemblée nationale, où il déclarait n’avoir “jamais été informé de quoi que ce soit de violences, ou de violences a fortiori sexuelles”.
Ce mardi 18 février, le Premier ministre a réaffirmé devant les députés n’être “jamais intervenu, ni de près ni de loin”, dans ce dossier.
L’enquête, ouverte en février 2024 après le dépôt de 112 plaintes pour violences entre les années 1960 et 2011, se poursuit.
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