Bétharram : La congrégation reconnaît sa responsabilité et lance des initiatives pour indemniser les victimes
La congrégation des Pères de Bétharram a pris la parole ce mardi 4 mars pour exprimer sa reconnaissance de responsabilité dans l’affaire de violences physiques et sexuelles qui a frappé l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques. Laurent Bacho, prêtre de la congrégation, a exprimé son profond regret face aux souffrances infligées aux enfants, soulignant qu’ils étaient venus chercher protection et éducation, mais ont été “anéantis” par ces abus. Cette déclaration auprès de l’AFP, très attendue par les victimes, marque un tournant dans la communication de l’institution, longtemps accusée de silence.
Création d’une commission d’enquête indépendante
La congrégation a également annoncé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante, qui travaillera pour identifier les causes des abus commis durant plusieurs décennies dans cet établissement sous contrat avec l’Éducation nationale. Cette commission, financée par la congrégation, sera composée de membres externes et se penchera sur le fonctionnement de l’institution dans les différents pays où elle est présente. Elle aura pour mission de recueillir les témoignages des victimes, d’étudier les archives et de mettre en place des outils pour éviter un nouvel “aveuglement” de la part de l’institution.
Indemnisation élargie pour les victimes
En parallèle, la congrégation a annoncé un élargissement de son programme d’indemnisation, qui concernera désormais aussi les victimes de violences sexuelles commises par des laïcs, jusqu’ici exclues du cadre de la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR) mise en place par l’Église. Cette mesure, qui s’ajoute à l’indemnisation déjà en cours pour les victimes d’abus par des religieux, sera financée par la vente de biens immobiliers appartenant à la congrégation. À ce jour, 19 victimes ont été indemnisées à hauteur de 700 000 euros, ce qui a déjà absorbé 60 % des fonds disponibles.
La congrégation prévoit également des actions mémorielles, comme l’édification d’un monument ou l’installation d’une plaque, et participera à un forum sur les violences sexuelles organisé à Bayonne le 15 mars par l’Institut francophone pour la justice et la démocratie (IFJD), qui l’accompagne depuis mai dans cette démarche.
Une enquête judiciaire en cours
L’affaire fait suite à plus de 150 plaintes déposées par d’anciens élèves pour des violences physiques, agressions sexuelles et viols. Après un an d’enquête, un ancien surveillant a été mis en examen et placé en détention provisoire. Toutefois, la grande majorité des faits dénoncés, qui remontent aux années 1950 et couvrent un demi-siècle, sont désormais prescrits.
La congrégation se trouve ainsi confrontée à des défis majeurs, mais elle affirme sa volonté d’assumer ses responsabilités et de mettre en place des mesures concrètes pour réparer les torts causés aux victimes.
VOLVO XC60 D4 – R DESIGN Valenciennes 59300
145€ par jour
Nord, Nord-Pas-de-Calais, Valenciennes 59300Bateau de régate Le Grau-du-Roi 30240
250€ par jour
Languedoc-Roussillon, Gard (30), Le Grau-du-Roi 30240Maison 1 pièce Colombiers 34440
60 € par jour
Languedoc-Roussillon, Hérault (34), Colombiers 34440Vélo Pliable urban class vert Velair Troyes 10000
40€ par jour
Aube (10), Champagne Ardenne, Troyes 10000Longère 6 pièces Oroër 60510
146€ par jour
Picardie, Oise (60), Oroër 60510Appartement 2 pièces Limoges 87000
80€ par jour
Haute Vienne (87), Limoges 87000, Limousin