Bétharram : François Bayrou contre-attaque et promet la transparence totale
Mis en cause dans le cadre de l’affaire Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou a vivement réagi, mardi 20 mai à l’Assemblée nationale, en promettant de publier dans les 48 heures l’intégralité des documents présentés lors de son audition devant la commission d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles et physiques faites aux enfants.
Face aux critiques réitérées de la députée LFI Sarah Legrain, il a brandi une lettre datée du 5 novembre 1996 dans laquelle le directeur de l’établissement assurait avoir licencié un surveillant accusé de violences sur un élève. Cette affirmation est aujourd’hui contestée par un document diffusé par le collectif des victimes, selon lequel l’individu figurait encore dans les effectifs de Bétharram en 1997-1998, avec même une promotion au poste de conseiller principal d’éducation.
« Pour clore cette polémique, je publierai l’ensemble des documents qui démontreront que ces accusations sont scandaleusement inexactes, afin que chacun puisse se forger une opinion éclairée », a déclaré François Bayrou dans l’hémicycle.
Des accusations multiples et une témoin-clé contestée
Le Premier ministre, dont plusieurs enfants ont été scolarisés à Bétharram, est accusé par une partie de la gauche d’avoir été informé dès les années 1990 des violences perpétrées dans cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques. Il est également soupçonné d’être intervenu dans une procédure judiciaire concernant un religieux de la congrégation accusé de viol.
Au cœur de la controverse figure Françoise Gullung, une ancienne enseignante de mathématiques à Bétharram, qui affirme avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou sur l’environnement violent de l’établissement, notamment via son épouse, alors enseignante de catéchisme. Une version catégoriquement rejetée par le Premier ministre, qui accuse l’enseignante « d’affabulation » et qualifie ses accusations de « purement et factuellement impossibles ».
Bayrou a également pointé des erreurs dans la transcription des auditions de Mme Gullung, rédigées par les services de l’Assemblée, ce qui a irrité plusieurs membres de la commission parlementaire. La tension est vive entre le chef du gouvernement et les députés qui l’interrogent, notamment le rapporteur Paul Vanier et la présidente de la commission.
Alors que l’affaire secoue l’exécutif, près de 200 plaintes sont désormais instruites par le parquet de Pau, évoquant des faits allant de châtiments corporels à des agressions sexuelles graves. L’opinion publique semble réagir : la cote de popularité de François Bayrou est en recul de quatre points, tombant à 20 % d’opinions favorables selon un sondage Ipsos publié dimanche.
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