Pour mémoire les infractions retenues contre Bernard Laporte sont au nombre de 6 : prise illégale d’intérêts, trafic d’influence passif pour un agent public, corruption passive par un agent public, recel d’abus de bien sociaux, abus de confiance et abus de bien sociaux. Quant à Mohed Altrad, trois infractions ont été retenue : trafic d’influence actif, corruption active et abus de biens sociaux.
Après avoir délibéré, la cour a rendu public son verdict qui interdit, en autre, à l’accusé d’exercer sa fonction de président au sein de la FFR pendant 2 ans. Mais cette peine n’est pas exécutoire puisque ses avocats ont décidés de faire appel.
Bernard Laporte restera-t-il à la tête de la FFR ?
Rien n’est moins sûr depuis que la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra n’a pas caché son désir de voir partir Bernard Laporte. Etant entendu qu’il devenait impossible et même peut probable qu’une fédération de sport puisse être dirigé par quelqu’un ayant une telle charge d’accusation. C’est un moment décisif à t-elle lancé à quelques mois d’un événement planétaire comme la Coupe du Monde de Rugby qui plus est avec son déroulement sur le territoire français. Cette déclaration à immédiatement été suivie par la ligue qui demande de nouvelle élection.
Les nouvelles élections demandées par la ligue
Depuis ce jeudi, la ligue a en effet demandé de nouvelles élections en rédigeant un communiqué au travers duquel il n’y a pas d’ambiguïté sur les suites données à cette affaire. Il faut apaiser et assainir la fédération tant que l’affaire est cours à t-elle ajouté en marge dudit communiqué. Il est à noter qu’une nouvelle gouvernance permettra d’aborder la Coupe du Monde 2023 avec une réelle indépendance et avec un président au-delà de tous reproches.
On voit bien que la ligue souhaite privilégié le sport avant tout chose ce qui, d’un point de vue éthique, est tout à son honneur.