500 000 manifestants à Paris selon la CGT avec les nombreuses perturbations qui vont avec. Et les syndicats d’affirmer que la mobilisation est beaucoup plus forte que le 19 janvier
Le premier syndicat des enseignants de second degré, le SNEN-FSU, confirme que 55% des professeurs de collège et lycée sont en grévistes en ce mardi 31
Il est à noter que c’est un chiffre en baisse comparé à la journée de mobilisation qui a eut lieu le jeudi 19 janvier dernier. Lors de cette manifestation on avait atteint les 65%, ont-ils reconnu.
De son côté EDF appel déjà à d’autres journées de grèves, qui pourrait être le 6,7 et 8 février.
C’était déjà presque entériné, mais cela semble vraiment inéluctable avec ce nouvel appel à la grève d’EDF qui est rejoint dans cette « revendication » par les industries gazières, les industries électriques et gazières. Fabrice Coudour en sa qualité de secrétaire national à la FNME-CGT (Fédération nationale des Mines et de l’Energie-CGT), ne c’est pas privé de l’annoncer à la presse et, par voix de conséquence, au gouvernement.
D’autre part, un appel à la grève reconductible a été également déposé pour le 6 février dans les raffineries. Avec en ligne de mire de possibles perturbations au niveau des stations d’essence.
Contrairement au SNEN-FSU, le ministère de l’Éducation nationale annonce 26,65% d’enseignants grévistes dans le primaire et 25,22% dans le secondaire
Comme le veut la tradition, l’écart entre le pourcentage annoncé des grévistes par le ministère de l’Éducation nationale et le premier syndicat qu’est le SNEN-FSU, ce mesure du simple au double. Cela dit la mobilisation reste importante dans les petites et moyennes villes. Soutenue par un « effet populaire » indéniable.
Mais l’éducation nationale n’est pas la seule qui doit faire face à « ses contradictions » qui font aussi partie « d’une guerre de communication ». Du côté des raffineries, la direction de TotalEnergies annonce un « taux de participation » à la grève qui s’élève à 55%, ce qui correspondrait à environ 179 personnes. Le 19 janvier la participation était de 65%.
Mais d’après la CGT, le taux de grévistes est largement supérieur à ce qu’indique la direction. A savoir entre 75% et 100% de « participation » au mouvement de protestation. Le décompte du syndicat est le suivant : 75% de grévistes à la raffinerie de Normandie, 80% à Feyzin (Rhône), 90% à Donges (Loire-Atlantique) et 90% à la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône). Le dépôt de carburants de Flandres (Nord) est en grève à 100%.
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