157 interpellations : La nuit de dimanche à lundi, a été marquée par des actes violents à la suite du décès de Nahel. La situation s’est révélée relativement moins agitée que lors des précédents épisodes de troubles.

Le nombre de 157 interpellations lors de la nuit de dimanche à lundi est nettement inférieur aux plus de 400 interpellations enregistrées lors de la nuit de samedi à dimanche.

Les violences après la mort de Nahel montrent des signes d’accalmie. Au cours de la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet, les forces de l’ordre ont effectué 157 interpellations à travers le pays, selon les informations provisoires communiquées par le ministère de l’Intérieur. Ce nombre est nettement inférieur aux plus de 400 interpellations enregistrées lors de la nuit précédente. Trois policiers et gendarmes ont été blessés, tandis que 352 incendies sur la voie publique, 331 feux de véhicules et de bâtiments ont été recensés.

Les actes de violence font suite à la mort tragique de Nahel, survenue après qu’un policier ait ouvert le feu lors d’un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) mardi dernier. À Paris et en petite couronne, 42 personnes ont été interpellées, et sept bâtiments publics ont été la cible de ces attaques, comme l’a déclaré Loubna Atta, porte-parole de la préfecture de police de Paris, lors d’une interview sur France Bleu Paris ce matin. Un policier a également été blessé lors de ces événements.

Bien que les chiffres des interpellations et des incidents demeurent préoccupants, la nuit du dimanche au lundi a été relativement plus calme que les précédentes. Les autorités continuent de surveiller étroitement la situation et déploient des efforts pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité publique dans les zones touchées par ces troubles.